Pour ceux qui veulent entreprendre une analyse freudienne ou lacanienne.
(Les jungiens ne sont pas des psychanalystes, mais des psychologues analytiques !)
Lors de votre premier rendez-vous, fiez vous à votre « feeling », comme disent les Anglais.
N’hésitez pas à poser des questions. Oui, je sais, on est souvent intimidé, mais justement un bon analyste doit vous mettre à l’aise.
Demandez lui de quelle obédience il se revendique (son école, en quelque sorte !) freudienne, lacanienne, jungienne, reichienne, adlérienne, voire d’aucune observance.
Avoir passé quelques temps sur un divan ne signifie en rien que l’on soit psychanalyste.
Ce qui hélas n’empêche pas des charlatans de s’auto proclamer praticiens et tout particulièrement sur Internet ! (Aucune possibilité de contrôle !)
A-t-il fait une analyse didactique et avec qui ? Combien de temps a-t-il passé sur le divan ? S’il semble mal à l’aise ou ne répond pas : fuyez…
Négociez vos possibilités de paiement ainsi que le nombre et la durée des séances.
Contrairement à ce que colportent certains, quand on prétend amener des patients vers un mieux être, encore faut-il illustrer cet état. Un praticien bien dans sa peau, détendu, agréable, est un signe encourageant. Bien sûr, rien n’est déterminant, mais ces éléments peuvent donner des indications …inconscientes ! Et n’est ce pas à la découverte de cet inconscient que l’analyse doit vous mener, alors prenez votre temps.
Quoi qu’il en soit il faut penser que c’est une formidable aventure qui vous guette : celle de partir à la découverte de vous-même.
Avec votre analyste.
Bonne chance
Sigmund