Le transfert ..le transfert...vous avez dit...

Bonsoir Pitch

Pourquoi blocage?
Tout simplement à cause de la force des résistances.
Plus le "noyau" du conflit inconscient est profondément ancré, plus le patient "resiste" et l'analyste n'en a cure!
Le transfert devient problématique c'est tout l'art de l'analyste de dénouer ce noeud névrotique!

Amitié

Sigmund

Salut à tous,
(Oupssss, encore des fautes que j'ai pas vu, désolée
je devrais me relire).

Sig

Tu dis : l'analyste n'en a cure !
Pourquoi ? (ou est-ce un jeu de mot ?! est-ce là justement le sujet de la cure ?)

N'est-il pas intéressant de travailler sur la résistance ?
N'est-elle pas là justement le noeud a dénouer ?
Le transfert devient problèmatique par ça complexité, par l'émmergeance de cette résistance, mais y aurait-il si "dénouage" il y avait, un transfert plus fort encore, ou serait-il la fin du transfert et de la cure ?


Pitch

Heureusement qu'il y a des résistances ! Ce sont elles qui nous ont permis de survivre dans bien des cas...

Elles sont à lever bien sûr, quand on ne ressent plus le besoin de s'en prévaloir pour se protéger, quand on se sent suffisamment confiant et en confiance.

Bien sûr, c'est un matériel très intéressant pour l'analyse ! Je ne crois pas cependant que les résistances font obstacle au transfert. Elles font partie de soi, comme les désirs, les émotions, les pensées...

La fin du transfert ou de la cure n'est-ce pas au moment où on a suffisamment intégré son histoire, où on a réussi à mettre des mots sur nos maux, ceux qui nous empêchaient d'être exactement ce que nous sommes ?

Amitiés, Zoé

bonjour zoé,

je reprends : la fin du transfert ou de la cure n'est ce pas ...............être exactement ce que nous sommes ?

Doit-on alors penser que ceux qui font une analyse toute leur vie, n'ont pas trouvé de mots à leurs maux ?
et de ce fait ne se soient pas trouvés non plus !

Est-ce là une très grande résistance, ou la peur donc de couper le cordon avec son analyste, la fin d'un transfert ?

Amitiés
Pitch

Bonjour Pitch,

On a jamais fini de se connaître, c'est l'histoire d'une vie d'apprendre à être "soi", aimer, être aimé et s'épanouir dans l'action, dans nos relations. Si j'avais les moyens, je continuerais jusqu'à la fin de mes jours ! Ce n'est pas une question de cordon mais de lien et comme je trouve ce lien très sain, ça me va.

Mais j'ai d'autres projets et je me dis que je pourrais dépenser cet argent autrement, quitte à en faire un don ! Tellement de gens ont des besoins encore plus grands que les miens. En ce qui me concerne, c'est cela qui me dérange le plus dans cette idée de poursuivre une analyse. Par contre, je me dis que c'est un bon "placement" compte tenu que mon outil de travail c'est moi-même. Je dois voir à être pas trop endommagée. Et comme ça m'aide à faire le grand ménage dans mes relations, c'est gagnant !

Je crois que faire une analyse , ça ressemble à enlever tous les manteaux que l'on porte jusqu'à ce qu'on puisse enfin gambader nus au soleil, comme des enfants, sans fausse pudeur. Vivre l'instant présent pleinement, consciemment.

Et comme on s'est chargé de nous faire porter plus d'un manteau, parfois, c'est plus long. Remarque qu'on peut jouer au soleil tout habillé, pourquoi pas ?

Le transfert, J'en prends conscience de temps à autre , dans les moments forts surtout ou je réalise que je suis en plein transfert mais même si je comprends intellectuellement ce qui se passe, cela ne m'empêche pas de le vivre intensément. Autrement, je m'en occupe pas et je laisse les choses se dérouler comme elles se doivent, avec toutes mes résistances, mes désirs, mes craintes, etc...Enfin, je pense bien que c'est ce que je vis !?!?

Bon week-end, Zoé

<< Cautionner tes
errances>> ‘’er rances’’ ?


‘’Sigmund’’<<Grosse
différence avec l'amour dans la vie qui hors cadre est voué à répétition et
souffrance car l'auto analyse est une chimére>>lapsi ? (Ou) chi mère…hum !
(Sourire)


Grosse différence dis-tu
Sigmund ? Mais, vous, vous présentiez la cause, et moi j’étais déjà
dans l’effet ! Ou les faits retentissants…tu réfléchiras…et
tu verras que ceci amène cela d’une façon inconsciente bien sur ! Le
transfert n’opère plus ! Ce qui justifierait l’individualiste, la cause à effet ! (Post France du 12
février 20h4… c’est probablement l’après transfert !? trans fer faire.


Le transfert devient alors le meilleur instrument de l’analyse, à
l’aide duquel se laissent ouvrir les compartiments les plus secrets de la vie
psychique. C’est une sorte de clef d’accès vers l’inconscient. ‘’L'inconscient c'est comme une huitre
disait Lacan…’’sans chapeau ?le i un ik ?( Je
comprend mieux pourquoi mon inconscient refusé, et rejeter les
huîtres -avec le chapeau î dans mon organisme !)
J’espère que tu ne prends pas cela à la légère, Sigmund ! N’oubli pas que
les mots les plus anodins sont parfois les plus subtils .Le transfert
est classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d'une
cure psychanalytique, son installation, ses modalités, son interprétation
et sa résolution caractérisant celle-ci. Modulés chacun avec ses maux,
et mots utilisés !

Zoé, Qui est ce "il" ?

Rép : Le’’ il ‘’c’est mon conscient !et
quant j’écrivais : (avais-je écrit 14 février 11h18) Quant au
transfert, crois moi j’en connais un rayon ayant
fait le tour de sa circonférence …ce n’est pas sans raison, (définition :
La circonférence d’un grand cercle du ciel, d’un grand cercle de la terre)
pouvant être réduit à sa personne dans l’aspect de métaphore !

Pitch, intéressantes tes questions,
réfections….

Amitiés

France Claudine !

Merci France

Est ce que je fais au moins avancer le smilblic ?
Bises
Pitch

Je reprends : " si j'avais les moyens.........la fin de mes jours !"

OK avec toi zoé pour l'analyse a des fins personnels de la recherche de soi, mais quand il y a une véritable souffrance ?

Ce n'est plus une analyse là, c'est de la torture !?
A moins qu'il y est une grosse résistance, et c'est de celle là dont je voulais parler ci dessus dans mes posts, quand je parle de blocages.
Bises
Pitch

Pour ma part, ce voyage vers "moi" implique des passages souffrants : mourir à ses illusions n'est pas nécessairement une cure de repos ( sans jeux de mots !) Lever le voile sur les émotions refoulées non plus. Elles n'ont pas été refoulées pour rien !

Oui, les résistances peuvent nous amener à nous torturer nous-mêmes ( justement pour ne pas laisser émerger ce qui est ) mais quand finalement on baisse les armes et on laisse aller, le transfert opérant son oeuvre bien souvent à notre insu, c'est réconfortant d'être entendue, d'être re-connue.

Il faut une bonne dose de courage et de détermination pour dire "tout ce que l'on ressent, sans censure" ! Tu parles de véritable souffrance ? Que pourrait-il y avoir d'autre pour se mettre en frais de faire une telle démarche ?

Le désir de vivre pleinement !

Amitiés, Zoé

Non, de se connaitre pleinement, de se remettre en question.
Un psychanalyste didactique fait bien une cure pour le devenir !
Et combien de psys font une supervision, c'est pas nécessairement qu'ils souffrent !

Est-il nécessaire de souffrir pour faire une analyse ?

Amitiés
Pitch

Un didacticien comme tu dis a fait une analyse "comme tout le monde" mais avec la perspective de devenir à son tour analyste.
Il est donc "supervisé" par des analystes chevronnés qui décideront si oui ou non il peut être admis dans leur obédience. (c'est ce que j'ai fait, jadis..à la SPP)
Ensuite il enseignera aux futurs analystes "le métier"
Le cirque c'est Lacan qui l'a semé avec sa phrase "On ne s'autorise que de soi même!" ouvrant la porte à tous les gogos qui se sont auto-proclamés "psychanalyste"
Et l'on voit le bordel aujourdh'ui, il suffit d'aller faire un tour sur certains forums pour voir les immondes conneries que débitent ces Tartuffes...
C'est triste!
(je te répondrai sur la suite aprés)

Amitié

Sigmund

Ben non Pitch il n'est pas nécessaire de forcement souffrir pour faire une analyse, mais est ce que tu vas chez ton medecin quand tout va bien, pourquoi faire ?
Quand Freud a inventé la psychanalyse c'était pour soulager voire guerir ses patients!
Une analyse peut être trés longue et chére, et encore faut t'il définir ce que l'on en attend...
Et puis ce sera toujours un travail sur soi même, donc pas de miracle!
Mais il est sûr que la souffrance est un excellent "moteur" pour lever les résistances et accelerer la cure....
alors?

Amitié

Sigmund

Ok sig,

mais je répondais à la question de zoé qui me demandais que pouvait-il y avoir d'autres si pas de souffrance et je soulevais la question.
En fait je me disais que d'autres aussi veulent seulement se connaitre mieux pour pouvoir aussi connaitre l'autre, comme un didacticien !

Dans ce cas on va chez le dentiste sans avoir mal aux dents......... un contrôle vaut mieux qu'une grosse carrie !?

Et donc revenons sur le transfert, est-il plus important quand il y a souffrance ou seulement la recherche sur la connaissance de soi ??

Amitiés
Pitch

Salut PitchEt donc revenons sur le transfert, est-il plus
important quand il y a souffrance ou seulement la recherche sur la
connaissance de soi ??
A mon avis je dirais les deux !

La connaissance de soi, permet de comprendre ses
propres souffrances …et les raisons pour lequel elles se placent, là ou elles
se placent !

Quant aux dents, là aussi chacune d’entres-elles
communiquent avec l’endroit qui s’y rattache… (Tout sa à cause d’Adam, à
moins que ce ne soi sa Eve?) (Ou l’avant…)

Sigmund salut !

Mais il est sûr que la souffrance est un excellent
"moteur" pour lever les résistances et accelerer la cure....

Accélérer, éé…oui… car en effet la 'souffrance 'sont la
manifestation localisée du changement opérant !Amitié!France Claudine!